Un poison lent nous ronge les sangs
Et c'est nous qui le fabriquons
Dans de grandes usines à caissons
Qui crachent les matins du monde
Pour le peu de temps qu'il nous reste
Pour le peu de pain qu'ils nous donnent
Nous tournons le jour dans la forge
Et le feu vivant nous consume
Ils nous tapent avec des bâtons
Ils crient nos noms, ils nous insultent
Pour qu'on pousse encore la machine
Encore plus vite, encore plus fort.
CV juil15