Il
a fallu plus de cent ans
Pour
que ma belle au bois dormant
Oublie
l’espace d’un instant
Ses
rêves de prince charmant
Moi
qui ne suis ni chevalier errant
Ni
troubadour, ni poète vraiment
Qu’avais-je
de plus qu’un passant ?
Mais
l’amour s’en allait chantant :
“ Auprès
de ma blonde je m’endors
Je
fais la nique à la mort ”
“ Auprès
de ma blonde je m’endors
Je
fais la nique à la mort ”
Qu'avais-je
de plus qu'un passant
Trafiquant
d'ombre et de lumière
Sur
des chemins éblouissants
Quand
le soleil tombe en poussière
Sur
le miroir tranquille d'un étang
Elle
aimait voir nager les cygnes blancs
En
écoutant danser le vent
Dont
l'écho s'en allait chantant :
Auprès
de ma blonde je m’endors
Je
fais la nique à la mort ”
“ Auprès
de ma blonde je m’endors
Je
fais la nique à la mort ”
Mais
l'écho s'est perdu pourtant
Dans
le lointain de mes vingt ans
Et
le tambour de Cupidon
Ne
battait plus dans mes chansons
Et
voilà qu’un gosse joufflu, têtu
Sans
rien dire a remis la main dessus
Voilà
que soudain deux passants
On
repris la route en chantant
“ Auprès
de ma blonde je m’endors
Je
fais la nique à la mort ”
“ Auprès
de ma blonde je m’endors
Je
fais la nique à la mort ”
Charles
Valois Août 2012
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