Que le monde et ses chimères
Sous le poids d'un ciel d'étain
Se désagrège en poussière
Lorsque le peuple du jour
Usé par des travaux frustes
Trouve le repos du juste
Dans les bras d'un sommeil lourd
Le petit peuple des ombres
Sort de la forêt des nombres
Et réveille sans un bruit
Les feux follets de la nuit
Dans le secret des alcôves
Ils vont dresser des autels
Ils allument des chandelles
Aux flammes orange et mauves
Par la voie de la main gauche
Je débauche, je débauche
Le tracé du pentagramme
Qui court au bout de ma lame
Sur le cycle des planètes
Sur la carte aux maléfices
Ou sur la queue des comètes
Ils traquent le triple six
Ils déchiffrent des oracles
Dans des lunes minuscules
Et trafiquent des miracles
Avec trois sous de calcul
Ils forcent la main des astres
Ils inscrivent leur destin
En raturant le cadastre
En passager clandestin
Sous le ciel de la fortune
L'élixir et le poison
Font des enfants de Neptune
Les disciples de Pluton
Par la voie de la main gauche
Je débauche, je débauche
Les mystères du zodiaque
Ils font trois tours dans mon sac
Lorsque dans un jet de soufre
Le Maître se manifeste
Ses esclaves se délestent
De leur âme au bord du gouffre
Ils concoctent des substances
Dans des cornues goëtiques
Dont ils vont, sous l'alambic
Exprimer la quintessence
Ivres d’éthers d’ammoniac
Ils récitent des grimoires
Des versets incantatoires
Des cantiques démoniaques
Que pleuve la myrrhe et l'or
Qu'on danse jusqu'à l'aurore
Et que nos festins de chair
Résonnent jusqu'en enfer
Par la voie de la main gauche
Je débauche, je débauche
Les fées de l'Apocalypse
Neuf arrive et Trois s'éclipse
Mais l'or se change en poussière
Les amours en feux grégeois
Lorsque revient la lumière
Tout n'est que cendre de bois
Au bal des nécromanciens
Après la valse aux flambeaux
On chasse les musiciens
Avec des cris de corbeaux
C'est l'heure où les mages noirs
Se grisent de poudres fortes
Et couvrent de feuilles mortes
Le sang caillé des ciboires
C'est l'heure où les enfants mâles
Les reins sanglés d'un cilice
Sont traînés vers Saint Sulpice
Dans la fraîcheur des eaux pâles
Par la voie de la main gauche
Je débauche, je débauche
Les démons qui me tourmentent
Ceux qui trichent, ceux qui mentent
CV sept14
Dans le secret des alcôves
Ils vont dresser des autels
Ils allument des chandelles
Aux flammes orange et mauves
Par la voie de la main gauche
Je débauche, je débauche
Le tracé du pentagramme
Qui court au bout de ma lame
Sur le cycle des planètes
Sur la carte aux maléfices
Ou sur la queue des comètes
Ils traquent le triple six
Ils déchiffrent des oracles
Dans des lunes minuscules
Et trafiquent des miracles
Avec trois sous de calcul
Ils forcent la main des astres
Ils inscrivent leur destin
En raturant le cadastre
En passager clandestin
Sous le ciel de la fortune
L'élixir et le poison
Font des enfants de Neptune
Les disciples de Pluton
Par la voie de la main gauche
Je débauche, je débauche
Les mystères du zodiaque
Ils font trois tours dans mon sac
Lorsque dans un jet de soufre
Le Maître se manifeste
Ses esclaves se délestent
De leur âme au bord du gouffre
Ils concoctent des substances
Dans des cornues goëtiques
Dont ils vont, sous l'alambic
Exprimer la quintessence
Ivres d’éthers d’ammoniac
Ils récitent des grimoires
Des versets incantatoires
Des cantiques démoniaques
Que pleuve la myrrhe et l'or
Qu'on danse jusqu'à l'aurore
Et que nos festins de chair
Résonnent jusqu'en enfer
Par la voie de la main gauche
Je débauche, je débauche
Les fées de l'Apocalypse
Neuf arrive et Trois s'éclipse
Mais l'or se change en poussière
Les amours en feux grégeois
Lorsque revient la lumière
Tout n'est que cendre de bois
Au bal des nécromanciens
Après la valse aux flambeaux
On chasse les musiciens
Avec des cris de corbeaux
C'est l'heure où les mages noirs
Se grisent de poudres fortes
Et couvrent de feuilles mortes
Le sang caillé des ciboires
C'est l'heure où les enfants mâles
Les reins sanglés d'un cilice
Sont traînés vers Saint Sulpice
Dans la fraîcheur des eaux pâles
Par la voie de la main gauche
Je débauche, je débauche
Les démons qui me tourmentent
Ceux qui trichent, ceux qui mentent
CV sept14
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