Longues longues sont les nuits blanches
Et blanches sont les voix des songes
Les voix des anges au bout des branches
Au bout des remords qui les rongent
Les songes des nuits de mensonges
Au marigot des épouvantes
Quand le vent qui vient les évente
Les tourmente et puis les dérange
Où sont passées les voix des anges
Etourdies comme des mésanges
Quand vient le jour au bout des branches
Alors s’endorment les nuits blanches
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